Trois femmes dans la cinquantaine se racontent en toute liberté. Elles racontent leur immigration et le courage de leur mère. Elles se sont retrouvées en Belgique, venant de l'autre côté des Alpes, de la Méditerranée, de l'Atlantique, avec des lambeaux de famille accrochés aux fenêtres des wagons et aux ailes des avions, pour quels amours ? Pour perdre quoi ?
Cette plongée dans la mémoire va mettre en évidence le questionnement de ce qui fait une vie. Des vies de femmes ordinaires qui cherchent à s’arranger avec l’épreuve du temps. À travers anecdotes, réflexions, observations, elles évoquent la famille dans « son merveilleux étau », soulignent leurs responsabilités de femmes, passent en revue leur chemin de travail, repensent leurs amours et parlent de leur quotidien.
« Ce qui aurait changé si je n’avais pas été une femme ? J’aurais certainement été mieux payée. »
« Je suis née 21 rue des mineurs. Tout un poème sur la solidarité. Ca vous colle à la peau. »